Le Niger a posé un nouvel acte symbolique pour réaffirmer son engagement au sein de la Confédération des États du Sahel (AES). A l’occasion d’une cérémonie officielle ce lundi trois mars, le Général Abdourahamane Tiani, président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), a arboré l’écusson de l’AES sur son uniforme. Ce geste marque l’accélération de l’intégration entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, pays désormais officiellement retirés de la Cédéao.
Accompagné de son gouvernement, Tiani a participé à la levée du drapeau de l’AES à Niamey, symbolisant l’union renforcée entre ces trois nations sahéliennes. Selon un communiqué du CNSP, « ce jour marque un moment historique pour le Sahel », soulignant l’engagement commun des trois pays pour la souveraineté, la paix et le développement de leur région.
Le retrait de ces États de la Cédéao a été officialisé le 29 janvier dernier, et les trois pays, dirigés par des régimes militaires, poursuivent la mise en place de leur confédération. Parmi les initiatives concrètes annoncées figure la création d’une force militaire conjointe de 5 000 hommes pour lutter contre les menaces sécuritaires, notamment les groupes jihadistes. L’intégration politique de cette nouvelle entité est également marquée par le lancement d’un passeport et d’un drapeau commun.