Kenya : introduction du supplément vert pour les chaînes de valeur du thé et du café

Dans le cadre de son développement économique aligné sur les objectifs mondiaux de durabilité, le Kenya a lancé une initiative visant à intégrer un « supplément vert » dans les chaînes de valeur du thé et du café. Cette démarche a été mise en avant lors d’un atelier de validation de deux jours organisé à Nairobi, du 10 au 11 décembre 2024, par le Secrétariat d’État au commerce du Kenya, en collaboration avec la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et le gouvernement danois via DANIDA.

L’atelier a permis de discuter de l’intégration d’une approche verte dans les chaînes de valeur du café et du thé, afin de renforcer la stratégie nationale du Kenya pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Cette initiative vise à aligner les pratiques commerciales sur les objectifs environnementaux mondiaux tout en soutenant la croissance économique.

Le Kenya, l’un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux de café et de thé, est fortement dépendant de ces secteurs, qui représentent près de la moitié des emplois agricoles salariés du pays. Cependant, ces secteurs sont confrontés à des défis liés au changement climatique, ce qui a poussé le gouvernement à intégrer des pratiques de chaînes de valeur durables dans sa stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf.

L’atelier a réuni des décideurs politiques, des chefs d’entreprise, des experts en environnement, ainsi que des producteurs et négociants de café et de thé. L’objectif était de valider les stratégies proposées pour promouvoir des pratiques durables dans ces secteurs clés de l’économie kenyane.

L’intégration du supplément vert dans ces chaînes de valeur pourrait non seulement contribuer à la croissance des économies africaines, mais aussi soutenir la durabilité de l’environnement et contribuer à la réalisation des objectifs de la ZLECAf. Les discussions ont également porté sur des moyens de rendre la production plus respectueuse de l’environnement, d’introduire des financements verts et d’améliorer l’intégration commerciale régionale.

Enfin, la CEA a réaffirmé son engagement à soutenir les États membres dans la réalisation d’une croissance durable et inclusive via la ZLECAf, en encourageant l’adoption de pratiques durables tout au long des chaînes d’approvisionnement à travers le continent.

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