L’Assemblée générale des Nations unies a adopté jeudi 13 juin 2025 une résolution appelant les États membres à veiller à ce qu’Israël respecte pleinement le droit international. Le texte, introduit par l’Espagne et soutenu par plus de 30 pays, a recueilli 149 voix pour, 12 contre et 19 abstentions.
La résolution dénonce la situation humanitaire dramatique en Palestine et exige des mesures concrètes, notamment l’arrêt immédiat de la colonisation, des confiscations de terres, des démolitions de maisons, ainsi que de la violence des colons en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est. Elle réaffirme aussi l’engagement en faveur d’une solution à deux États.
Avant le vote, le représentant palestinien Riyad Mansour a salué la résolution comme « la plus forte à ce jour », insistant sur la nécessité d’une action ferme contre « le mépris permanent et flagrant d’Israël pour le droit international ». Il a dénoncé l’utilisation de la privation de nourriture comme arme de guerre et appelé la communauté internationale à agir pour empêcher « l’oppression, le nettoyage ethnique et le vol des terres palestiniennes ».
De son côté, la chargée d’affaires américaine par intérim, Dorothy Shea, a vivement critiqué le texte, le qualifiant de « message inacceptable » qui ne condamne pas le Hamas ni ne reconnaît le droit d’Israël à se défendre. Elle a dénoncé l’absence d’appel à un cessez-le-feu et jugé la résolution insuffisante pour ramener la paix dans la région.
Ce vote reflète les divisions persistantes au sein de la communauté internationale sur la situation au Moyen-Orient et la manière de garantir le respect du droit tout en soutenant la sécurité des peuples concernés.
