Le Kenya ambitionne de tirer parti de l’expertise marocaine en criminalistique numérique pour renforcer sa lutte contre la cybercriminalité et la criminalité transnationale organisée. À Nairobi, le procureur général kényan, Renson Ingonga, a manifesté ce jeudi sa volonté de s’appuyer sur l’expérience du Maroc dans ce domaine. Accueilli par l’ambassadeur du Royaume au Kenya et au Soudan du Sud, Abderrazzak Laassel, il a salué les avancées réalisées par Rabat en matière de criminalistique numérique, considérée comme une priorité pour le Kenya.
Les échanges ont porté sur l’élargissement du partenariat bilatéral aux secteurs de la lutte contre le terrorisme, la corruption et la criminalité financière. Les deux pays ont convenu d’intensifier la formation des procureurs, de renforcer l’appui technique et de multiplier le partage de bonnes pratiques.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du mémorandum d’entente signé en 2023 entre les parquets, visant à renforcer la coopération judiciaire, les capacités institutionnelles et la lutte commune contre les crimes transnationaux organisés. Ce partenariat, jugé bénéfique pour les deux parties, doit consolider la coopération sécuritaire et judiciaire entre Nairobi et Rabat, alors que la région fait face à une montée des menaces numériques et économiques.