Face à une sécheresse exceptionnelle, le ministère irakien des Ressources en eau a lancé jeudi 24 juillet une mise en garde contre une crise hydrique majeure. En cause : de faibles précipitations et une réduction importante des apports en provenance des pays situés en amont.
D’après le ministère, les débits du Tigre et de l’Euphrate n’atteignent que 27 % de ceux enregistrés l’année dernière. Les réserves actuelles des barrages et réservoirs ne représentent plus que 8 % de la capacité totale de stockage, soit une chute de 57 % en un an.
Cette situation menace l’approvisionnement en eau dans l’ensemble du pays, notamment dans les régions du Centre et du Sud. Le ministère déplore également l’absence de coopération des pays en amont, qu’il tient pour responsables de l’aggravation de la pénurie.
L’Irak fait face depuis plusieurs années à une raréfaction de l’eau, accentuée par les effets du changement climatique, les précipitations erratiques et l’instabilité des flux transfrontaliers.