(New York) La plateforme de cryptomonnaies cofondée par l’ancien président américain Donald Trump a démarré timidement mardi, avec seulement une fraction des jetons numériques proposés qui ont trouvé preneur.
Le candidat républicain à la présidentielle américaine avait annoncé le lancement de World Liberty Financial à la mi-septembre.
En plus de ses fils, Donald Trump s’est entouré de plusieurs entrepreneurs du secteur des cryptomonnaies pour ce projet.
Mardi, World Liberty Financial a mis en vente des jetons, ou « tokens », qui peuvent servir de cryptomonnaies mais aussi à d’autres fins, comme les NFT (titres de propriété numériques).
Les jetons, désignés sous le sigle WLFI, permettent de participer à la gouvernance de la plateforme et ne peuvent pas être revendus, contrairement aux monnaies numériques traditionnelles.
Environ 20 milliards de WLFI ont été mis en vente, à un prix unitaire de 1,5 cent, ce qui valorisait l’ensemble à 300 millions de dollars.
En début de soirée, plusieurs heures après le lancement de la vente, moins de 3 % des jetons avaient été achetés.
Des responsables de la plateforme avaient indiqué lundi que plus de 100 000 investisseurs qualifiés s’étaient inscrits pour participer à la vente.
Certains produits financiers sont réservés aux investisseurs qualifiés, qui doivent répondre à des critères spécifiques, notamment en termes de revenus.
Le faible volume des ventes a été partiellement attribué à des problèmes techniques. Pendant les premières heures, des utilisateurs ont rencontré des difficultés pour se connecter au site de WLF, qui affichait un message d’erreur.
World Liberty Financial a émis un total de 100 milliards de jetons, dont 20 milliards étaient disponibles mardi. Environ 22,5 milliards ont été attribués à la société DT Marks Defi, liée à Donald Trump.
Si les 20 milliards de jetons proposés mardi étaient entièrement vendus, la valorisation totale des WLFI atteindrait 1,5 milliard de dollars.