Le conflit entre la HAMA et l’AMET reste sans issue, malgré les tentatives de médiation des deux organisations et l’intervention du tribunal de N’Djamena.
Depuis le 4 décembre, ces deux entités sont en désaccord après la décision de la HAMA d’interdire la diffusion ou la publication de contenus médiatiques non autorisés, une mesure que l’AMET juge illégale. Hier, 18 décembre 2024, le tribunal de grande instance de N’Djamena, saisi par l’AMET, a rendu une décision d’incompétence.
Dans un communiqué, l’Union des journalistes tchadiens (UJT) a lancé un appel au dialogue entre les deux parties. Selon l’UJT, ce conflit nuit au droit du public à l’information.
« L’UJT exhorte la HAMA à revenir sur sa décision et à lever toutes les mesures qui portent atteinte au pluralisme de l’information. L’UJT demande également à l’AMET de suspendre sa grève pour permettre à la population d’accéder à l’information », a déclaré le secrétaire général de l’UJT, Gotingar Serge Manassé.
À ce jour, ni la HAMA ni l’AMET n’ont répondu à l’appel au dialogue de l’UJT.
Depuis le 10 décembre, l’AMET a entamé une grève illimitée. Selon son président, Bello Bakary Mana, « il est impératif de gagner ce combat ».
