Face à ce qu’il observe sur l’un des réseaux sociaux, il parle tout simplement d’un désastre. Et pour lui, l’artiste béninois Richard Flash, PDG de la Centrale Company propose une restriction de l’accès à TikTok après 22 heures. La finalité, c’est de ne plus salir la réputation du Bénin par des attitudes bizarres. Les règles établies sont à respecter à la lettre. Richard Flash attire ainsi l’attention de tous notamment des autorités sur l’utilisation souvent inappropriée de TikTok en Afrique. Cela est susceptible d’avoir des impacts graves sur l’émergence d’un Etat.
Quels sont les tenants et les aboutissants de cette démarche ? Pour en savoir plus, Radio Sêdohoun d’Agbotagon a reçu dans le Grand Direct (12H45) de ce jeudi 12 décembre 2024, l’artiste béninois Richard Flash. Invité à se prononcer sur sa démarche, celui-ci a fait savoir qu’il interpelle juste la conscience humaine. « Est-ce que ce ne serait pas bien qu’on bloque TikTok à partir de 22 Heures ? Ce n’est pas une option tranchée. C’est une façon de voir les choses, une proposition parce que je vis avec beaucoup de jeunes. Je trouve que les jeunes s’adonnent à des choses qui ne sont pas biens pour la génération future sur les réseaux sociaux surtout TikTok… »
Richard Flash dans cette entrevue a également indiqué que « TikTok, ce réseau n’est pas utilisé pour apprendre, pour étudier, pour rechercher et pour faire des bonnes choses…La proposition, c’est de stopper à 22 heures. Pour moi, il faut une restriction sur ce réseau-là personnellement. Ce n’est qu’une proposition. Je ne décide de rien. Ce qui se passe aujourd’hui, si vous avez des filles, si vous êtes adultes, ça doit normalement vous inquiéter… »
Il faut davantage travailler à garantir un lendemain meilleur aux jeunes et pour ça, l’option de revoir les algorithmes sur TikTok s’impose. Le PDG de la Centrale Company Richard Flash renforce sa position en ces termes : « Ma démarche, ce n’est pas d’imposer ma façon de vivre aux autres. La couche que je pense qu’il faut protéger aujourd’hui, ce sont les jeunes. Si on a envie de mettre sur pied des leaders pour le futur du pays, une prise de conscience s’impose. Je ne dis pas qu’il ne faut pas utiliser Tik Tok. Il faut l’utiliser pour la bonne cause… »
Cela dit, tous les contenus de ce réseau social ne sont pas appropriés à la jeunesse. Mais, qui doit enclencher cette révolution ‘’positive’’ ? Pour l’invité, « ce sont les autorités qui vont mettre les pendules à l’heure, appeler les jeunes à la conscience… » Echanger avec les concepteurs dudit réseau social pour une modification d’algorithmes reste son vœu.
