Pastef agressé à Dakar, à Koungheul, à Saint Louis, à Louga, à Mbacké dans le cadre des campagnes électorales : le Premier ministre Sonko fâché, menace

Le Premier ministre Sonko, a dénoncé les nombreuses agressions perpétrées à l’endroit de ses militants dans nombreuses localités du pays.

« Je suis le Premier ministre du Sénégal. Et en tant que Chef du gouvernement, j’ai le droit d’appeler le ministre de la Justice et celui de l’Intérieur pour leur donner des instructions. Cependant, depuis le début de la campagne, je n’ai pas sollicité les services de ces deux ministères en tant que Premier ministre. Mais, en tant que candidat à la députation, j’ai, dès le démarrage de la campagne, saisi le ministre de l’Intérieur pour l’informer que Barthélémy Dias avait acheté des armes pour attaquer les convois de la coalition Pastef. Je lui avais demandé de prendre ses dispositions pour gérer cela. Mais, rien n’a été fait », déclare Ousmane Sonko au micro de Le Soleil.

Il poursuit : « Notre coalition a été victime d’au moins trois agressions depuis le début de la campagne, mais il y a eu zéro arrestation. En tant que candidat aux élections législatives, je déclare que c’est la faillite de l’État du Sénégal. L’État a failli à garantir la sécurité du parti Pastef qui se trouve être le plus grand parti du Sénégal et qui peut régler lui-même ses problèmes ». Selon lui, Barthélémy Diaz et sa bande sont derrière ces attaques. Cependant, le candidat Ousmane Sonko promet que leur coalition ripostera à la hauteur de l’agression. « Nous ne permettrons plus que notre convoi soit attaqué.

C’est fini. J’avais prévu de battre campagne à Médina Yoro Foula, puis à Vélingara, et de terminer en beauté à Bignona. Mais, nous allons rester à Dakar. Barthélémy Diaz et sa bande ne vont plus battre campagne dans ce pays. C’est fini », prévient-il, annonçant que le « Gatsa Gatsa » est de retour. « Être au pouvoir ne signifie pas que le Gatsa Gatsa n’existe plus dans ce pays. Nous ne tolérerons plus que les militants de Pastef soient agressés », ajoute-t-il, précisant qu’il a interpellé le président de la République. « Demain, nous ferons notre caravane à Baobab, dans le fief de Barthélémy Dias.

Nous allons régler son compte sur le terrain. Et dimanche, nous allons le battre dans les urnes. Si, dans les 24 heures, le ministre de l’Intérieur n’arrête pas les auteurs de l’agression de nos militants à Saint-Louis, nous allons agir. J’assume entièrement ce que je dis. La loi de résistance existe toujours dans ce pays », insiste Ousmane Sonko.

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