Journaliste, Ecrivaine, Ingénieure biotechnologiste et Présidente de l’ONG ‘’N’aies pas peur’’, Angela KPEIDJA est l’invitée de l’émission hebdomadaire ‘’Sans Détour’’ de Radio Sêdohoun d’Agbotagon.
Reçue par le directeur de l’information, de la production et de l’éditorial de cet organe de presse, cette défenseure des droits humains est soumise à un interrogatoire particulier dans la première partie de ce programme radio qu’est ‘’Le Grand Déballage’’.
En effet, très engagée aux côtés de la gent féminine et des victimes de toutes sortes de violences, l’invitée a rappelé les tenants et les aboutissants de son combat quotidien pour garantir une société où règne la paix du cœur. Elle dit alors lutter sans relâche contre les Violences Basées sur le Genre (VBG). « Je me suis donné ça comme devoir… », a-t-elle fait savoir avant de préciser qu’elle lutte par conviction, pas pour se faire de l’argent.
L’écrivaine n’est pas prête à accepter de compromissions par rapport à ces propres convictions. Et, elle rassure de son entière disponibilité à poursuivre dans cette dynamique. « Il n’y a pas de fin. C’est une lutte de longue haleine. Tant qu’il y aura encore une fille malmenée dans un coin de la terre, on va continuer à lutter, à mettre la pression pour que les gens changent de mentalités. Il en a qui utilisent la lutte pour se servir c’est-à-dire gravir les échelles sociales, il en a d’autres comme nous qui vraiment servent la lutte… »
Toutefois, Angela KPEIDJA responsabilise les femmes sur la traversée. « Dans une entreprise, il n’est pas question de beauté. Votre beauté n’est pas votre atout principal. C’est le savoir-faire, le savoir-être et le savoir-faire-faire. Le combat sera gagné si les femmes elles-mêmes prennent conscience. »
Réitérant son soutien aux victimes de violences, l’invitée de ‘’Sans Détour’’ de ce Samedi 14 Décembre 2024, rêve gros pour elles. « J’ai vraiment envie d’être la mère Theresa avec une grande maison… » Cette grande maison dont-elle parle, va abriter les femmes en détresse.
Un gros projet qu’elle murit sans occulter le fait que les émotions sont très dures pour celle qui au moins une fois, a fait l’objet de violence : «…je tombe, je pleure. J’ai des amis qui me soutiennent… », a indiqué Angela KPEIDJA au travers de l’émission.
L’émission se poursuit.