Le Gouvernement israélien a validé vendredi un accord visant à mettre un terme à la guerre dans la bande de Gaza et à organiser un échange de prisonniers avec le Hamas, entraînant l’entrée en vigueur immédiate d’un cessez-le-feu après plus de deux années de conflit.
Selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, tous les otages israéliens détenus dans la bande de Gaza seront libérés dans le cadre de cet accord, fruit de quatre jours de négociations indirectes à Charm el-Cheikh, en Égypte, sous la médiation des États-Unis, de la Türkiye, du Qatar et de l’Égypte.
Le président américain Donald Trump a annoncé que la première phase de ce plan prévoit l’échange de prisonniers et un cessez-le-feu immédiat. Tous les ministres israéliens ont approuvé l’accord, à l’exception de cinq, dont les ministres Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich.
Conformément à l’accord, l’armée israélienne doit se retirer vers une zone définie dans les 24 heures, tandis que le Hamas doit libérer tous les otages vivants dans un délai de 72 heures. Le texte prévoit également l’entrée et la distribution sans restriction de l’aide humanitaire, avec 600 camions par jour, et la transmission des informations sur les otages décédés à un mécanisme supervisé par le Qatar, l’Égypte, la Türkiye et le Comité international de la Croix-Rouge.
Depuis le 8 octobre 2023, la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza a fait plus de 67 000 morts et près de 170 000 blessés, principalement des femmes et des enfants. La famine provoquée par le conflit a causé la mort d’au moins 460 Palestiniens, dont 154 enfants.
Cet accord marque un tournant dans le conflit et ouvre la voie à une trêve durable et à la mise en œuvre de mécanismes d’échange de prisonniers, après plus de deux années de violences dévastatrices.




