Maxime Grousset a lancé ses Championnats du monde de natation à Singapour avec autorité. Le Français s’est qualifié pour la finale du 50 m papillon en signant le meilleur temps des demi-finales, un nouveau record national à la clé : 22 secondes 61. Il devient ainsi le cinquième nageur le plus rapide de l’histoire sur cette distance, qui fera son entrée au programme olympique aux JO de Los Angeles en 2028.
À 26 ans, Grousset vise un second sacre mondial, après son titre sur 100 m papillon en 2023 à Fukuoka. Serein mais concentré, il confie : « Je suis content. Être premier, c’est très positif. Demain, l’objectif, c’est clairement de gagner. » Il devra toutefois surveiller le Suisse Noé Ponti, auteur du deuxième meilleur temps (22 s 72).
Solide depuis les séries matinales (22 s 74), le Calédonien affiche une belle régularité et espère faire oublier ses Jeux de Paris, où il était reparti frustré de ne pas avoir décroché de médaille individuelle. Figure de proue de l’équipe de France avec Léon Marchand, il s’alignera aussi sur le 100 m et le 50 m nage libre, ainsi que sur le 100 m papillon.
Chez les dames, la Canadienne Summer McIntosh a dominé la finale du 400 m nage libre en 3 min 56 s 26. Absente, la tenante du titre olympique Ariarne Titmus n’a pas pu contrarier ses plans. La Chinoise Li Bingjie a terminé deuxième, devant l’Américaine Katie Ledecky, en bronze.
À 18 ans, McIntosh aborde ces Mondiaux avec une ambition intacte. « Je suis dans la meilleure forme de ma vie », a-t-elle lancé, rayonnante après la course. Venue s’entraîner en France cette année, elle s’attaque cette semaine au 200 m 4 nages, 400 m 4 nages, 200 m papillon et 800 m nage libre. Aux JO de Paris, elle avait décroché trois titres olympiques, et elle a récemment battu trois records du monde lors des sélections canadiennes.
Dans le 400 m nage libre masculin, l’Allemand Lukas Märtens a décroché l’or en 3 min 42 s 35, consolidant sa domination un an après son sacre olympique à Paris. Il a devancé l’Australien Samuel Short au terme d’un duel intense.
En relais 4×100 m nage libre, les équipes australiennes ont brillé aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Les Françaises, cinquièmes de la finale, se sont illustrées avec un nouveau record de France.