Ce vendredi 11 juillet, le peloton du Tour de France s’élance de Saint-Malo pour une septième étape prometteuse, longue de 197 kilomètres, avec une arrivée musclée à Mûr-de-Bretagne, surnommée « l’Alpe d’Huez bretonne ». Une montée courte mais intense, escaladée deux fois, qui pourrait offrir un duel spectaculaire entre grimpeurs et puncheurs.
Pour la cinquième fois en vingt ans, la Grande Boucle terminera à Mûr-de-Bretagne, lieu désormais mythique où se sont imposés des noms comme Cadel Evans (2011), Dan Martin (2018) ou Mathieu van der Poel (2021). Ce dernier avait ému la planète cyclisme en revêtant le maillot jaune, un clin d’œil poignant à son grand-père Raymond Poulidor, légende sans tunique jaune.
Un final taillé pour Pogacar ?
Privés de bonifications cette année, les favoris devront faire la différence à la pédale. La montée finale 2 km à 6,9 % de moyenne éliminera les sprinteurs et pourrait sourire à Tadej Pogacar, déjà en jaune après son succès au contre-la-montre de Caen. Le Slovène pourrait tenter un nouveau coup d’éclat dans ce terrain à sa mesure.
Hommage à Bernard Hinault
Sur la route, le peloton traversera Yffiniac, ville natale de Bernard Hinault, dernier vainqueur français du Tour en 1985. L’occasion de saluer l’un des monuments du cyclisme tricolore.
Le départ fictif est prévu à 12h10 à Saint-Malo, le réel à 12h25. Si la moyenne atteint les 44 km/h, les coureurs devraient franchir la ligne d’arrivée à Mûr-de-Bretagne vers 16h51. Un rendez-vous à ne pas manquer.