Qualifié pour la finale du Mondial des clubs 2025, le Paris Saint-Germain savoure une saison historique mais avance sur un fil. Après un écrasant 4-0 infligé au Real Madrid en demi-finale, les Parisiens affrontent Chelsea dimanche avec l’ambition de boucler un Grand Chelem inédit : Ligue des champions, Ligue 1, Coupe de France, Trophée des champions… et désormais ce titre mondial.
Mais l’euphorie masque une réalité plus rude : un épuisement latent. « Si nous arrivons en finale ici, on aura eu une saison de 365 jours », a rappelé l’entraîneur Luis Enrique. La fatigue est palpable, Fabian Ruiz évoquant « un moment difficile de la saison », tandis que Vitinha dénonce un rythme « non-stop ».
Avec à peine trois semaines de repos prévues avant la Supercoupe d’Europe contre Tottenham le 13 août, puis la reprise de la Ligue 1, le club doit gérer l’urgence d’un calendrier surchargé. Le staff suit au millimètre le temps de jeu, opérant une rotation permanente, même si l’approche reste complexe : « C’est un jeu de Tetris », admet Enrique.
En coulisses, le PSG a multiplié les gestes pour préserver ses joueurs : quartiers libres après les entraînements à Los Angeles, repos accordé à plusieurs cadres après la C1, et relocalisation de l’hôtel à Manhattan pour offrir un cadre plus apaisant. Le Mondial des clubs reste un objectif, mais le club sait que l’essentiel se jouera dans sa capacité à aborder la saison prochaine avec fraîcheur.
L’enjeu est clair : triompher sans hypothéquer l’avenir.