Le Mozambique exige la restitution d’au moins 800 objets d’art pillés pendant la période coloniale, rejoignant un mouvement africain plus large visant à récupérer le patrimoine culturel volé. Dimanche, lors de la Journée de l’Afrique, la ministre mozambicaine de l’Éducation, Samaria Tovela, a insisté sur l’importance de réparations historiques, notamment par des moyens culturels et symboliques. Selon elle, récupérer ces objets est essentiel pour restaurer l’identité culturelle africaine.
Cette démarche s’inscrit dans une initiative continentale qui réclame le rapatriement d’environ 3 000 objets d’art africains conservés à l’étranger. Le thème de l’Union africaine pour 2025, « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine grâce aux réparations », illustre cet engagement.
Samaria Tovela a appelé à l’unité des nations africaines pour élaborer des politiques de réparation. Elle a annoncé la tenue prochaine d’un sommet extraordinaire de l’Union africaine, réunissant dirigeants africains et caribéens, pour renforcer cette dynamique.
