À Hanoï, le 20 mai 2025, le Secrétaire général du Parti communiste vietnamien, Tô Lâm, a reçu Lazare Eloundou Assomo, Directeur du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette rencontre a mis en lumière la solidité du partenariat entre le Vietnam et l’UNESCO, construit sur près de cinq décennies de collaboration dans les domaines de la culture, de l’éducation et du développement.
Tô Lâm a salué le rôle crucial de l’UNESCO dans le processus de reconstruction post-conflit du pays, mais aussi dans sa trajectoire de développement actuel. Il a rappelé que le Vietnam est aujourd’hui titulaire de 72 distinctions accordées par l’organisation, dont huit sites inscrits au patrimoine mondial. Ces reconnaissances, au-delà de leur valeur symbolique, sont perçues comme des leviers de développement durable, contribuant à l’essor socio-économique local tout en protégeant l’héritage culturel et naturel du pays.
Réaffirmant l’attachement du Vietnam à cette coopération, Tô Lâm a souligné la volonté de son pays de rester un acteur engagé au sein des organes décisionnels de l’UNESCO, y compris le Comité du patrimoine mondial. Il a également évoqué l’ambition du Vietnam de participer activement à la construction d’un ordre mondial pacifique, stable et porteur de progrès partagés.
Le dirigeant vietnamien a exprimé le souhait de voir l’UNESCO continuer à accompagner le pays dans la préservation de ses sites historiques, mais aussi dans la promotion de sa culture à l’échelle mondiale. Il a notamment sollicité un appui pour l’élaboration du dossier de candidature de l’ancien site de Cô Loa, ainsi que pour l’inscription du complexe Yên Tu – Vinh Nghiêm – Côn Son, Kiêp Bac au patrimoine mondial, lors de la 47e session du Comité prévue en juillet 2025 à Paris.
En réponse, Lazare Eloundou Assomo a salué l’exemplarité du Vietnam dans sa collaboration avec l’UNESCO. Il a reconnu le pays comme un partenaire de confiance, efficace et engagé dans la sauvegarde du patrimoine. Il a également souligné que le dynamisme du Vietnam constitue un socle solide pour ses futures contributions aux efforts internationaux de protection culturelle.
L’UNESCO, a-t-il assuré, continuera d’apporter son expertise technique pour appuyer la gestion et la valorisation des sites déjà reconnus, tout en soutenant activement les démarches de reconnaissance de nouveaux sites dans les années à venir.
