Installé au Sénégal, Shogo Uozumi apprend la lutte traditionnelle sénégalaise tout en formant des enfants à la lutte olympique. Arrivé en 2017 via la JICA, il est revenu en 2022 pour s’engager bénévolement à Thiès et à Dakar.
Surnommé Songo Tine, l’AA, rapporte qu’il s’entraîne cinq fois par semaine dans le quartier de Yoff à Dakar. Au départ, les lutteurs locaux doutaient de ses capacités physiques. « Ils disaient que je n’étais pas assez fort, mais mes techniques ont fini par les convaincre », confie-t-il.
Shogo enseigne aux enfants le grappling et la lutte gréco-romaine dans la perspective des Jeux olympiques de la jeunesse prévus au Sénégal en 2026. Parallèlement, il continue de se perfectionner dans laamb, une lutte traditionnelle sénégalaise vieille de plusieurs siècles, née dans les communautés sérères.
Très actif sur TikTok avec plus de 500 000 abonnés, Shogo promeut la lutte sénégalaise dans la langue wolof et prépare aussi des combattants locaux pour des tournois de MMA et de kick boxing à l’international.
« La lutte ici n’est pas qu’un sport, c’est une culture vivante », affirme-t-il. Son rêve : combattre un jour dans l’arène nationale et offrir à la jeunesse sénégalaise une porte d’entrée vers le haut niveau mondial.
