Le comité chargé d’enquêter sur l’incident du 17 août 2025 au Ridge Hospital de la région du Grand Accra a disculpé le personnel médical des accusations de négligence. Les retards dans les soins ont été attribués à des équipements diagnostiques défectueux.
Le rapport souligne que les médecins ont pris en charge le patient suspecté d’un traumatisme crânien sans délai. Les machines d’imagerie (rayons X, scanner et IRM) étant hors service, le patient a dû être orienté vers des structures externes, ce qui a allongé le temps de traitement et suscité des tensions.
L’enquête n’a trouvé aucune preuve d’agression physique contre l’infirmière Rejoice Tsotso Bortei. Un examen médical a confirmé l’absence de fracture après qu’elle a signalé une douleur à la main.
Le comité a également relevé des lacunes structurelles : effectifs insuffisants, sécurité limitée, et surcharge des urgences exacerbée par la fermeture du La General Hospital.
Parmi les recommandations figurent : renforcer la sécurité, élargir la couverture CCTV, recruter davantage de personnel, réparer ou remplacer les équipements hors service et améliorer les protocoles d’urgence à l’échelle nationale.
Ralph St. Williams, impliqué dans l’incident, a nié toute violence physique, affirmant que ses livestreams visaient à dénoncer les problèmes systémiques et non à cibler le personnel.
Le ministre de la Santé, Kwabena Mintah Akandoh, doit examiner ces recommandations pour renforcer la qualité des soins d’urgence au Ghana.
