Le projet de résolution présenté par les États-Unis au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain marque un tournant historique. Pour la première fois, Washington reconnaît explicitement que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc en 2007 constitue la seule solution crédible, sérieuse et réaliste pour parvenir à un règlement politique durable et respectueux de la souveraineté marocaine. Ce texte, présenté à la veille du renouvellement du mandat de la MINURSO, consacre l’évolution majeure du traitement international de ce dossier.
Longtemps marqué par l’ambiguïté et les demi-mesures, le dossier du Sahara voit désormais le réalisme triompher. La proposition marocaine d’autonomie est placée au cœur du processus onusien, reflétant le rôle croissant du Maroc comme acteur de stabilité dans la région maghrébine et sahélienne. Le projet de résolution appelle à des négociations directes entre le Maroc, l’Algérie, le Polisario et la Mauritanie, sans conditions préalables, et conditionne la prolongation du mandat de la MINURSO à des résultats concrets d’ici 2026.
Cette approche pragmatique, déjà reconnue par plusieurs capitales européennes, replace le dossier dans une dynamique de règlement concret, conforme au droit international et aux équilibres géopolitiques du Maghreb et du Sahel. Elle traduit une volonté américaine de garantir une paix fondée sur la réalité et non sur les illusions du passé.
Si le projet est adopté, il constituera la première résolution onusienne à consacrer explicitement l’autonomie sous souveraineté marocaine, marquant une inflexion stratégique majeure pour le Conseil de sécurité. Il souligne le rôle du Maroc comme acteur de stabilité et de développement, offrant à l’Afrique un cap cohérent et réaliste pour la paix régionale.
La reconnaissance internationale de l’initiative marocaine n’est pas seulement diplomatique : elle repose sur l’histoire, la légitimité et la volonté des populations du Sud. Elle consacre une vision de gouvernance et de dialogue constructif, fondée sur la souveraineté et la responsabilité partagée.
En 2025, le Maroc confirme ainsi sa position de pays constant, fidèle à son histoire et à ses principes. La diplomatie marocaine impose enfin la lumière du réel sur le Sahara, transformant une revendication ancienne en une vérité reconnue à l’échelle internationale : le Sahara est marocain, par droit, par histoire et par légitimité.
