La deuxième motion de censure déposée contre le gouvernement de Sébastien Lecornu a été rejetée jeudi à l’Assemblée nationale. Présentée conjointement par Marine Le Pen, Éric Ciotti et 56 députés en vertu de l’article 49.2 de la Constitution, elle n’a recueilli que 144 voix favorables, bien en deçà des 289 nécessaires pour faire tomber l’exécutif.
Ce second revers de la journée confirme la stabilité précaire mais suffisante de la majorité gouvernementale, déjà confrontée à une première tentative de censure quelques heures plus tôt. La motion, défendue par le Rassemblement national et Les Républicains, visait à dénoncer la politique budgétaire et fiscale jugée “injuste et inefficace” du gouvernement.
Plus tôt, la motion de censure déposée par La France insoumise avait elle aussi échoué, mais avec un résultat plus serré : 271 voix pour, à seulement 18 voix de la majorité requise.
Ces deux échecs successifs soulignent la fragilité du climat politique alors que s’ouvrent les débats sur le budget, mais aussi la difficulté de l’opposition à s’unir pour renverser le gouvernement Lecornu.