Entrée en vigueur le 1er septembre, la nouvelle loi égyptienne sur le travail instaure un cadre plus clair et équilibré entre droits des travailleurs et obligations des employeurs, selon le ministre du Travail, Mohamed Gobran.
La réforme protège contre les licenciements abusifs et accélère le traitement des litiges, désormais tranchés en trois mois par des tribunaux spécialisés. Seule la justice peut valider un licenciement, garantissant l’équité des procédures. La loi reconnaît également le télétravail et les métiers liés aux plateformes numériques, avec un accès élargi à l’assurance sociale et maladie pour ces travailleurs.
Pour les employeurs, elle offre plus de flexibilité, avec une diversification des contrats et une réduction des contributions de formation de 1 % à 0,25 % du salaire. Les sanctions pénales ont été remplacées par des inspections plus souples, tandis que les droits des femmes, des personnes en situation de handicap et des travailleurs informels sont renforcés.
Le ministère égyptien multiplie des séminaires pour dissiper les inquiétudes syndicales et patronales et encadrer les transferts de la diaspora, essentielle à l’économie nationale.
« Cette loi est simple, claire et applicable. Elle ouvre une ère de stabilité durable sur le marché du travail égyptien », a conclu Mohamed Gobran.