Le 27 août a été témoin de plusieurs événements historiques marquants à travers le continent africain, allant de révoltes populaires à des bouleversements politiques et militaires.
En Guinée, le 27 août 1977, des vendeuses de Conakry se sont soulevées contre les prix imposés par le régime de Sékou Touré. Cette révolte, qui a causé plusieurs morts, a contraint le gouvernement à assouplir ses mesures économiques, symbolisant la résistance populaire.
À Zanzibar (Tanzanie), le 27 août 1896, la Royal Navy a bombardé le palais du sultan Khalid ibn Barghash à Stone Town. L’attaque, qui a duré moins d’une heure, a forcé la reddition du sultan et imposé un dirigeant favorable aux Britanniques, marquant ce conflit comme « la guerre la plus courte » de l’histoire.
Au Cameroun, le 27 août 1940, le colonel Leclerc proclame à Douala le ralliement du territoire à la France libre, renforçant la position stratégique du général de Gaulle en Afrique équatoriale.
En Éthiopie, le 27 août 1975, l’empereur Haïlé Sélassié meurt à Addis-Abeba sous détention de la junte militaire. Officiellement de causes naturelles, sa mort reste controversée et certains évoquent un assassinat.
Au Ghana, le 27 août 1963, W.E.B. Du Bois, intellectuel panafricaniste et sociologue, s’éteint à Accra, où il avait obtenu la nationalité ghanéenne. Son décès survient à la veille d’une grande marche pour les droits civiques à Washington, symbolisant le lien entre les luttes africaines et afro-américaines.
Au Gabon, le 27 août 2016, les électeurs se rendent aux urnes pour la présidentielle opposant Ali Bongo Ondimba à Jean Ping. Le scrutin déclenche une grave crise politique et des violences post-électorales.
Enfin, en Algérie, le 27 août 1816, Alger est bombardée par une flotte anglo-néerlandaise dirigée par Lord Exmouth. Le dey est contraint de libérer des milliers d’esclaves chrétiens et de signer un traité, marquant un recul des régences barbaresques.