La Confédération des États du Sahel (AES) exige une enquête « transparente et diligente » sur la mort en détention de l’activiste burkinabè Alain Christian Traoré, alias Alino Faso, récemment inhumé à Ouagadougou. Dans un communiqué signé par le ministre malien de la Justice, Mamoudou Kassogué, au nom du collège ministériel, l’AES dénonce « l’arrestation illégale, la séquestration dans une caserne et la mort suspecte » de l’activiste et réclame que « les auteurs, co-auteurs et complices » soient poursuivis.
Le communiqué condamne également les sanctions européennes prises contre plusieurs figures panafricanistes, dont Nathalie Yamb, Franklin Nyamsi, Kemi Seba et Ibrahima Maïga, estimant que ces mesures visent à « museler les voix africaines ». Pour l’AES, ces actes violent les droits humains fondamentaux et menacent la liberté d’expression.
Les ministres appellent enfin les peuples africains à renforcer « l’unité » et la « solidarité » face aux pressions extérieures, soulignant que ces tentatives « ne feront que renforcer la détermination » à construire « une Afrique souveraine, unie et respectée ».