Le Ghana souhaite suivre l’exemple du Maroc, qui a légalisé en 2021 la culture du cannabis à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles tout en interdisant l’usage récréatif. Dans ce cadre, la Commission ghanéenne de contrôle des stupéfiants (NACOC) a rencontré l’ambassadrice du Maroc à Accra, Imane Quaadil, pour étudier le cadre réglementaire marocain et accélérer la mise en place d’un programme similaire au Ghana.
La délégation ghanéenne, conduite par Maxwell Obuba Mantey, s’est montrée particulièrement intéressée par les systèmes de licences, le contrôle de la chaîne de production, l’organisation des coopératives et la certification des variétés. Le Maroc a proposé une coopération technique et l’accueil de responsables ghanéens en septembre pour des séances d’observation et de formation.
Le Ghana, qui a révisé son cadre légal en 2023 pour autoriser la culture de cannabis à faible teneur en THC à usage strictement médical et industriel, confie l’octroi des licences au ministère de l’Intérieur, tandis que le NACOC supervise leur mise en œuvre et le contrôle opérationnel. Les autorités visent à réguler la production, garantir la qualité et prévenir le détournement vers le marché récréatif, tout en offrant des opportunités économiques aux agriculteurs et en sécurisant les patients et industries.
La coopération avec le Maroc pourrait fournir au Ghana des outils pratiques de réglementation, de traçabilité et de gouvernance agricole pour développer une filière légale du cannabis durable et sécurisée.
