Invité de l’émission Face à Face sur Esae TV, le Porte-parole du Gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, a dressé un bilan élogieux de l’action publique menée depuis l’arrivée du président Patrice Talon au pouvoir en 2016. Face à l’avocat et analyste politique Me Renaud Agbodjo, il a défendu, chiffres à l’appui, les transformations majeures enregistrées au Bénin ces dernières années.
Selon lui, les avancées sont indiscutables et visibles dans toutes les localités du pays, sans exception. « Le Bénin de 2025 se porte largement mieux que celui de 2015-2016 », a-t-il affirmé. Pour étayer ses propos, il évoque le développement sans précédent des infrastructures routières : de 1960 à 2016, le pays n’avait réalisé qu’un peu plus de 2 000 km de routes bitumées, souvent en mauvais état. Or, de 2016 à 2023, plus de 3 000 km ont été construits, sont en cours ou prêts à démarrer.
L’accès à l’eau potable
Autre avancée majeure, selon le Porte-parole, l’amélioration spectaculaire de l’accès à l’eau potable. En 2015, à l’en croire, seuls 42 % des Béninois y avaient accès, un chiffre souvent surestimé, car de nombreux systèmes d’adduction étaient en panne. Aujourd’hui, affirme WLH, ce taux avoisine les 80 %, grâce à une politique nationale qui a couvert toutes les communes.
Une dette utile, tournée vers le développement
Sur la question de la dette, souvent critiquée par l’opposition, Wilfried Houngbédji se veut rassurant : « Les dettes que nous remboursons aujourd’hui sont celles contractées avant 2016, sans impacts visibles sur la vie des citoyens. Aujourd’hui, au moins, les dettes financent des infrastructures concrètes. » Il cite notamment la hausse de la couverture en électricité et en éclairage public : de 7 000 lampadaires fonctionnels en 2016, le Bénin est passé à environ 130 000, répartis sur l’ensemble du territoire.
Le Porte-parole appelle les sceptiques à quitter leurs « bureaux climatisés à Cotonou » pour aller constater les réalisations sur le terrain. Il insiste : « Les Béninois voient bien l’impact de l’action de l’État. » Pour lui, l’amélioration des conditions de vie ne se mesure pas seulement dans les discours, mais dans les faits concrets du quotidien.
