28 juillet en Afrique : entre exploits sportifs, mémoire politique et lutte sanitaire

 

 

Le 28 juillet occupe une place singulière dans l’histoire africaine, mêlant souvenirs de performances sportives, tensions politiques, découvertes scientifiques et mobilisation pour la santé publique. En 1978, Alger célébrait la clôture des IIIᵉ Jeux africains, un événement ayant rassemblé près de 3 000 athlètes issus de 45 pays. Cette édition marquait une étape majeure dans l’histoire du sport africain, avant de céder le flambeau à Nairobi pour la compétition suivante.

Dix ans plus tard, le 28 juillet 1988, la résidence de Winnie Mandela à Soweto était la cible d’un incendie, sur fond de tensions croissantes entre groupes militants étudiants et partisans de l’ANC. Ce drame reflétait les divisions profondes d’une Afrique du Sud encore sous le joug de l’apartheid.

Sur le plan scientifique, une étude publiée le 28 juillet 2016 dans le South African Journal of Science annonçait la découverte d’un cancer vieux de 1,7 million d’années. Identifiée sur un os de pied humain retrouvé dans la grotte de Swartkrans, près de Johannesburg, cette tumeur représente l’une des plus anciennes traces connues de cancer chez un hominidé, remettant en cause l’idée selon laquelle le cancer serait une maladie exclusivement moderne.

Enfin, cette date coïncide avec la Journée mondiale contre l’hépatite, établie par l’OMS en hommage au Dr Baruch Blumberg, découvreur du virus de l’hépatite B. En Afrique subsaharienne, le défi reste immense : selon l’organisation, plus de 70 % des enfants de moins de cinq ans atteints d’hépatite B dans le monde vivent dans cette région.

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