L’OIM et le HCR ont uni leurs efforts pour améliorer l’accès des réfugiés aux marchés du travail internationaux. Leur nouvelle initiative, lancée en Asie-Pacifique, propose une formation à l’embauche destinée aux personnes déplacées. L’objectif : leur offrir des compétences concrètes et les connecter à des opportunités professionnelles adaptées.
Pour la directrice générale de l’OIM, Amy Pope, « investir dans le potentiel des personnes en déplacement » permet d’imaginer un avenir où la compétence prime sur le statut. Les migrants et réfugiés apportent, selon elle, une richesse humaine précieuse qu’il faut valoriser sur le marché du travail.
Dans un contexte mondial marqué par des déplacements forcés records, le Haut-Commissaire Filippo Grandi souligne l’urgence de solutions concrètes. Cette initiative représente pour lui « une bouée de sauvetage » en ouvrant des voies légales vers l’emploi et en soutenant les économies d’accueil.
Financée par l’Australie pour une durée initiale de 22 mois, elle vise à combler les pénuries de main-d’œuvre tout en favorisant l’autonomie des réfugiés. À travers des formations ciblées, elle entend lever les obstacles à leur recrutement.
Ce projet pilote se veut un modèle réplicable, d’abord dans toute la région Asie-Pacifique, puis à l’échelle mondiale.
