Le 20 juillet occupe une place singulière dans la mémoire du continent africain. Cette date a vu se succéder plusieurs événements clés porteurs de symboles forts en matière de justice, de diplomatie et de réconciliation. À Johannesburg, le 20 juillet 2003, le pont Nelson Mandela a été officiellement inauguré. Reliant les quartiers de Braamfontein et Newtown, cette infrastructure de 284 mètres est aujourd’hui bien plus qu’un simple axe de circulation. Elle incarne la volonté de réconciliation nationale post-apartheid et la transformation urbaine de l’Afrique du Sud.
Douze ans plus tard, en 2015, c’est à Dakar que l’histoire s’écrivait avec l’ouverture du procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré. Devant les Chambres africaines extraordinaires, il a été jugé pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture. Ce procès, inédit sur le continent, s’est soldé par une condamnation à la réclusion à perpétuité, marquant une avancée majeure pour la justice africaine et la lutte contre l’impunité.
Enfin, le 20 juillet 2022, sur le plan diplomatique, l’ancien président américain Joe Biden annonçait l’organisation du Sommet des leaders États-Unis–Afrique. Cette rencontre, prévue pour décembre de la même année à Washington, visait à renforcer les partenariats politiques et économiques entre les États-Unis et le continent africain.
Autant de jalons qui font du 20 juillet une date de référence dans la trajectoire contemporaine de l’Afrique, entre mémoire, justice et engagement diplomatique.