14 juillet en Afrique : une date marquée par l’histoire, les drames et les exploits

Sur le continent africain, le 14 juillet résonne bien au-delà de la fête nationale française. C’est une journée à forte portée historique, entre souvenirs de résistance, tragédies sanglantes, exploits sportifs et moments de mémoire collective.

En 1904, Stephanus Johannes Paulus Kruger, ancien président de la République du Transvaal et symbole de la résistance boer face à l’Empire britannique, meurt en exil à Clarens, en Suisse. Sa disparition reste une référence dans l’histoire sud-africaine.

Douze ans plus tard, le 14 juillet 1916, débute l’offensive de Bazentin Ridge dans la Somme, en France. Ce combat marque l’entrée dramatique de la brigade sud-africaine dans la bataille de Delville Wood, où elle subira dès le 15 juillet des pertes dévastatrices. Ce sacrifice alimente encore aujourd’hui la mémoire militaire sud-africaine.

Le 14 juillet 1976, la Gambie entre dans l’histoire olympique : Pierre Ansu-Jallow est sélectionné pour courir le 100 mètres et le relais 4×100 mètres aux Jeux de Montréal. Ce jour-là, le sport devient aussi un vecteur de fierté nationale.

Mais le 14 juillet peut aussi rappeler des heures sombres. En 1989, des manifestations à Mogadiscio contre le régime de Siad Barre dégénèrent, causant la mort de plusieurs centaines de personnes. Ce « Vendredi noir » sera suivi, dès le lendemain, du massacre de Jazeera Beach, prélude à l’effondrement du pouvoir central et à la guerre civile en Somalie.

Entre héritages politiques, deuils nationaux et exploits individuels, le 14 juillet tisse une mosaïque d’événements forts sur le continent africain. Une date à la fois lourde de sens et riche en symboles.

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