Mort de Buhari : l’Afrique salue la mémoire d’un dirigeant rigoureux et panafricaniste

La disparition de l’ancien président nigérian Muhammadu Buhari, décédé ce dimanche 13 juillet à Londres à l’âge de 82 ans, a déclenché une vague d’émotions à travers le continent africain. De nombreux chefs d’État et responsables politiques ont salué la mémoire d’un homme engagé pour la paix, la stabilité régionale et l’intégration africaine.

Le président gambien Adama Barrow a exprimé ses condoléances à Bola Tinubu, à la famille du défunt et au peuple nigérian, louant « sa fidélité et son rôle pionnier dans la région ». Pour Umaro Sissoco Embaló de Guinée-Bissau, Buhari était « un père » et « un grand homme d’État ».

À N’Djamena, Mahamat Idriss Déby Itno a rappelé le soutien que Buhari a apporté au Tchad pendant sa transition. Le président sierra-léonais Julius Maada Bio, président en exercice de la Cédéao, a évoqué une « perte dévastatrice ». Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a lui aussi fait part de sa solidarité, au nom de son gouvernement et du peuple éthiopien.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a rendu hommage à « un panafricaniste engagé », défenseur de la paix, de la bonne gouvernance et de l’intégration régionale.

Le président Patrice Talon du Bénin exprime sa tristesse suite au décès du président nigérian Muhammadu Buhari, avec qui il a collaboré pour renforcer les relations entre leurs deux pays. Il adresse ses condoléances sincères au peuple et aux autorités du Nigeria, leur assurant son soutien moral en ces moments difficiles.

Homme de rigueur, Muhammadu Buhari a marqué l’histoire du Nigeria en accédant deux fois au pouvoir : une première fois comme militaire entre 1983 et 1985, puis comme président élu de 2015 à 2023. Il reste associé à la lutte anticorruption et à une volonté de diversification économique, dans un contexte sécuritaire souvent instable.

Conformément aux annonces officielles, le vice-président Kashim Shettima a été dépêché à Londres pour accompagner le corps de l’ancien chef d’État. Des drapeaux en berne symbolisent désormais, sur tout le territoire nigérian, le deuil d’un dirigeant au parcours contrasté mais incontestablement marquant.

Partage:
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *