Face à l’aggravation de la pollution sur les côtes tunisiennes, le président Kaïs Saïed a ordonné une riposte immédiate, exigeant l’élaboration d’une stratégie environnementale nationale et la mise en place d’un plan d’action rapide impliquant plusieurs ministères. Objectif : éliminer les sources de pollution et stopper le gaspillage des ressources publiques.
Les zones les plus affectées Bizerte, Sfax, Gabès font l’objet d’alertes répétées de la part des ONG et experts, en raison de la prolifération des déchets industriels et urbains. Ces pollutions menacent la biodiversité marine, les activités halieutiques et le tourisme.
Dans une approche qu’il qualifie de « souveraineté environnementale », le chef de l’État entend faire du combat écologique un pilier de la stabilité nationale, tout en mobilisant collectivités locales, sécurité intérieure et ministères techniques pour des actions coordonnées sur le terrain.
Parallèlement, la Tunisie renforce sa coopération avec les Nations Unies sur les questions de maintien de la paix, signalant son engagement pour une diplomatie active sur les plans climatique, sécuritaire et humanitaire.
Dans un contexte économique et social sous tension, cette initiative présidentielle marque un tournant dans la politique environnementale du pays, jusqu’ici freinée par l’inefficacité administrative et l’absence de vision stratégique à long terme.
