Dans un communiqué publié vendredi 11 juillet, le Planning familial 56 a accusé Israël de mener un « génocide en cours à Gaza », dénonçant des « crimes de guerre et crimes contre l’humanité » à l’encontre des civils palestiniens.
Soutenu par 27 antennes départementales, le Planning Familial de Bretagne et le Mouvement du Planning Familial national, le collectif féministe affirme que « les Gazaoui·es sont les victimes de massacres systématiques », imputant la responsabilité de ces violences à l’État israélien. Le texte appelle à « cesser le massacre » et condamne « l’impunité persistante » face à ce qu’il qualifie de violations flagrantes du droit international.
Fidèle à sa vocation de défense des droits fondamentaux, l’organisation réaffirme son engagement contre toutes les formes d’oppressions qu’elles soient racistes, islamophobes ou antisémites – et contre la montée de l’extrême droite, qu’elle juge complice du silence ou de la banalisation de la crise humanitaire en cours.
Depuis la reprise des hostilités par Tel Aviv le 18 mars 2025, plus de 7 100 Palestiniens ont été tués, portant le bilan total à plus de 57 600 morts dans la bande de Gaza depuis le début du conflit, en octobre 2023. Une majorité des victimes sont des femmes et des enfants, selon les Nations Unies.
Malgré les ordonnances de la Cour internationale de Justice exigeant la prévention d’un génocide, et les mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale visant notamment le Premier ministre Benyamin Netanyahu pour crimes contre l’humanité, les bombardements et le blocus israélien se poursuivent.
Israël continue d’empêcher l’acheminement massif de l’aide humanitaire vers Gaza, en dépit des mises en garde de plusieurs ONG internationales telles que Médecins du Monde, Oxfam, ou encore le Norwegian Refugee Council, qui dénoncent « un effondrement total de l’aide ». Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a réaffirmé que « aucune aide humanitaire n’entrera à Gaza », renforçant les critiques internationales.
La prise de position du Planning familial 56 s’inscrit dans un mouvement croissant de solidarité féministe et humanitaire, en France comme ailleurs, en faveur des civils palestiniens. Le collectif appelle les autorités françaises et les institutions internationales à agir fermement pour mettre fin à ce qu’il qualifie d’« effondrement moral de la communauté internationale ».