Le parquet de Paris a requis un troisième procès pour tromperie aggravée dans le cadre du scandale du Dieselgate, visant cette fois le constructeur Renault. D’après les réquisitions consultées par l’AFP, la marque est accusée d’avoir « spécialement calibré » certains véhicules pour fausser les résultats des tests d’homologation.
Les modèles concernés, conformes aux normes Euro 5 et Euro 6, ont été commercialisés entre 2009 et 2017. Les véhicules auraient été programmés pour respecter les seuils d’émissions polluantes uniquement en phase de test, tout en dépassant largement ces limites en conditions de circulation réelle.
Renault, déjà mis en examen en juin 2021 pour ces faits, pourrait donc se retrouver une nouvelle fois devant la justice, après des poursuites similaires engagées contre Volkswagen et Peugeot-Citroën. Le groupe, qui a toujours nié toute infraction, risque des sanctions lourdes si les accusations sont confirmées par le tribunal.