La Mission d’appui des Nations unies en Libye (MANUL) a lancé, mercredi 9 juillet, un appel pressant à la désescalade, alors que des mouvements militaires suspects ont été observés dans et autour de Tripoli. Dans un communiqué, la mission onusienne dénonce une intensification des déploiements armés en dépit des trêves récemment convenues. Elle exige le retrait immédiat des groupes nouvellement positionnés dans la capitale, avertissant qu’un recours à la force dans des zones densément peuplées violerait le droit international humanitaire.
La situation à Tripoli reste tendue. Elle oppose les forces loyales au Premier ministre Abdul Hamid Dbeibah à des milices puissantes, dont Rada ou l’Appareil de soutien à la stabilité, démantelé de force en mai. L’absence d’autorité militaire unifiée et le blocage du processus électoral aggravent l’instabilité.
Pour apaiser les tensions, la MANUL tente de réactiver les comités mixtes de sécurité, sans impact concret jusqu’à présent. L’ONU plaide pour une solution politique inclusive, alors que des puissances étrangères comme la Turquie et la Russie continuent d’exercer une influence croissante sur le terrain.
