Donald Trump a accueilli cinq chefs d’État africains à la Maison-Blanche, mercredi 9 juillet, pour un sommet stratégique axé sur la coopération économique, la paix et la sécurité. Autour de la table : Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani (Mauritanie), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon), Joseph Boakai (Libéria) et Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau).
Le président américain a vanté le potentiel des pays invités et plaidé pour des partenariats « gagnant-gagnant ». Il a salué l’accord de paix récent entre le Rwanda et la RDC et promis un engagement accru pour la stabilité régionale. « Sans paix, il n’y a pas de prospérité », a-t-il martelé.
Chaque dirigeant a exposé ses priorités :
- Embalo a souligné son rôle de médiateur international : « Personne ne gagne quand il y a la guerre ».
- El-Ghazouani a salué « le travail remarquable de Trump pour la paix » et mis en avant les ressources de la Mauritanie.
- Nguema a réclamé un appui militaire contre la piraterie dans le Golfe de Guinée et lancé un appel direct aux investisseurs américains.
- Boakai a plaidé pour plus d’investissements et de soutien à la démocratie au Libéria.
- Faye a présenté son projet de ville numérique à Dakar, vantant le potentiel touristique du Sénégal : « À six heures de vol de New York, vous pouvez jouer au golf au bord de l’Atlantique », a-t-il lancé à Trump.
Interpellé sur une possible visite en Afrique, Trump a répondu : « À un moment donné, oui. » Il a aussi accueilli avec bienveillance l’idée d’un prix Nobel de la paix.
Le sommet s’est terminé sur un ton chaleureux, le président américain saluant l’engagement des dirigeants africains et promettant de faire de l’Afrique « un partenaire de premier plan ».