Au moins 35 Palestiniens ont été tués lundi 7 juillet dans la bande de Gaza, au cours de plusieurs frappes aériennes menées par l’armée israélienne. Parmi les victimes figurent des civils cherchant à obtenir de l’aide humanitaire, selon des sources médicales locales.
À Gaza-ville, une clinique transformée en refuge dans le quartier d’Al-Rimal a été visée, faisant six morts dont un bébé, et 15 blessés. Dans le quartier de Tel al-Hawa, une frappe a touché un appartement, tuant un Palestinien et en blessant plusieurs autres.
Le camp de réfugiés d’Al-Bureij, au centre de l’enclave, a également été ciblé : trois personnes y ont perdu la vie. Plus au sud, deux Palestiniens ont été tués par un raid sur un véhicule civil dans le quartier de Sabra.
À Rafah, des tirs ont éclaté près d’un site de distribution d’aide. Bilan : cinq morts et plus de 40 blessés. Les témoignages évoquent une foule désespérée rassemblée pour recevoir de la nourriture.
D’autres frappes ont touché différents quartiers à l’est de Gaza, notamment Al-Daraj, Al-Tuffah et la ville de Beit Lahia au nord. Des attaques ont également été signalées près de Khan Younès, notamment autour de la cité Hamad, de la prison d’Asdaa, et de la localité de Bani Suheila.
Enfin, une tente abritant des déplacés à Deir al-Balah a été ciblée, causant de graves blessures à quatre personnes.
Depuis le début de l’offensive en octobre 2023, plus de 57 500 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, dont une majorité de femmes et d’enfants, selon les autorités locales.
Alors que le président américain Donald Trump doit rencontrer le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu ce lundi à la Maison Blanche, il a évoqué la possibilité d’un cessez-le-feu « dans le courant de la semaine ».
