Les Forces de défense et de sécurité nigériennes ont repoussé, le quatre juillet dernier, à l’Aube, une attaque d’envergure menée contre leurs positions à Burundjuga et Samira, dans le département de Gothèye (ouest du pays). Les assaillants, qualifiés de mercenaires, ont été confrontés à une riposte coordonnée des FDS dans le cadre de l’opération « NIYA ».
D’après la télévision publique Télé Sahel, l’attaque simultanée a commencé vers 5h50 sur la rive droite du fleuve Niger. Grâce à une action aéroterrestre rapide, les forces nigériennes ont réussi à sécuriser leurs positions, éliminant au moins 41 combattants ennemis. Le reste des assaillants se serait replié en emportant plusieurs corps.
Côté militaire nigérien, le bilan fait état de 10 soldats tués et 15 blessés, évacués vers Niamey pour y recevoir des soins. Les forces ont également saisi du matériel militaire, dont une mitrailleuse lourde de calibre 12,7 mm, dix fusils d’assaut AK-47 et dix motos.
Le ministre de la Défense nationale a exprimé, au nom du président Abdourahamane Tiani, ses condoléances aux familles des soldats tombés au combat et a salué la détermination des forces armées à protéger la souveraineté du Niger. Il a aussi réfuté les rumeurs diffusées par des groupes djihadistes affirmant que les positions de Burundjuga et Samira avaient été perdues.
De son côté, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), lié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque via la plateforme Az-Zallaqa, prétendant avoir tué trois soldats, capturé des armes lourdes et emporté du matériel militaire.