L’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, a suscité une vive attention après avoir suggéré une riposte militaire contre le Yémen, suite au tir d’un missile lancé par les Houthis en direction d’Israël. Dans un message publié mardi soir sur son compte X, Huckabee a exprimé son étonnement face à l’attaque et a laissé entendre que les États-Unis pourraient envisager des représailles militaires.
« Nous pensions en avoir fini avec les missiles visant Israël, mais les Houthis viennent d’en lancer un au-dessus de nous en Israël », a écrit l’ambassadeur, soulignant que le missile avait été intercepté grâce au système de défense israélien Iron Dome, permettant aux habitants de se mettre à l’abri en attendant que la situation se stabilise.
Dans une tournure plus provocante, Huckabee a ajouté : « Peut-être que ces bombardiers B-2 doivent rendre visite au Yémen! » – une déclaration qui a immédiatement attiré l’attention, faisant allusion à une réponse militaire potentielle avec des bombardiers furtifs B-2 de l’US Air Force.
L’armée israélienne a confirmé que le missile en provenance du Yémen avait été intercepté avec succès par l’Armée de l’air israélienne. Ce tir a été perçu comme une nouvelle escalade des tensions dans la région, d’autant plus qu’Israël avait déjà fait face à des menaces balistiques depuis divers fronts, notamment du Hezbollah et du Hamas.
Cette déclaration de l’ambassadeur américain a ravivé les débats sur l’usage de la force militaire en réponse aux attaques des Houthis, qui sont soutenus par l’Iran. Si le Yémen est déjà plongé dans une guerre civile complexe, l’implication croissante des Houthis dans des attaques contre Israël et ses alliés pourrait conduire à un renforcement des tensions régionales, notamment entre les puissances mondiales et les acteurs du Moyen-Orient.
Les Houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen, ont souvent été accusés par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite de recevoir des armes et du soutien de l’Iran, ce qui alimente les conflits dans la région.