Le ministre syrien de l’Énergie, Mohammed Bachir, a annoncé la signature d’un accord stratégique de 7 milliards de dollars avec un consortium international, marquant une étape décisive dans la relance économique du pays. L’accord inclut des entreprises turques, qatarie et américaine. Cinq centrales, dont quatre au gaz naturel et une solaire, seront construites. La capacité de production électrique passera à 5 000 mégawatts, contre seulement 1 500 actuellement, a précisé Bachir. Ce renforcement devrait améliorer significativement l’accès à l’électricité, aujourd’hui limité à 3 à 4 heures par jour dans de nombreux foyers.
Pour Damas, cet investissement est le signal fort d’un retour de la confiance internationale, rendu possible, selon Bachir, par la levée progressive des sanctions qui freinaient jusqu’ici l’engagement des partenaires étrangers. « De nombreuses entreprises étaient prêtes, mais les sanctions étaient le principal obstacle. Aujourd’hui, les investisseurs reviennent », affirme le ministre, évoquant une dynamique nouvelle portée par des acteurs turcs (Kalyon et Cengiz Holding), qataris (UCC) et américains (Power International).
L’accord prévoit aussi la mise en service d’une nouvelle ligne électrique de 400 kV avec la Turquie et la Jordanie, renforçant la coopération régionale en matière d’énergie.
« La Syrie est désormais un pays d’opportunités. Cet accord est un appel ouvert à tous les secteurs », a conclu Bachir.