À 37 ans, Daniel Noboa a officiellement entamé son mandat présidentiel en Équateur pour la période 2025–2029, après avoir prêté serment devant l’Assemblée nationale à Quito. Élu au second tour de l’élection présidentielle le 13 avril, le plus jeune chef d’État de l’histoire du pays a reçu l’écharpe présidentielle samedi soir, en présence de délégations étrangères et de plusieurs chefs d’État latino-américains.
Face au Parlement, Noboa a annoncé une ligne dure contre le narcotrafic et le crime organisé, qu’il place au cœur de son programme. Il a promis une politique de « tolérance zéro » face à la corruption et a appelé les Équatoriens à l’unité et à la fermeté pour surmonter les défis sécuritaires du pays.
La cérémonie a réuni plusieurs figures de la scène internationale, dont le président colombien Gustavo Petro, la présidente du Pérou Dina Boluarte, ainsi que Robert F. Kennedy Jr., représentant du président américain Donald Trump. Des diplomates venus du Brésil, de la Bolivie et du Costa Rica ont également fait le déplacement.
Après son investiture, Noboa est allé à la rencontre de ses partisans rassemblés sur la place de l’Indépendance, symbolisant le début d’un mandat qu’il veut résolument tourné vers la lutte contre l’insécurité et le redressement national.