Zambie : le Président Hakainde Hichilema exige le remboursement des frais de visa refusés par l’UE et le Royaume-Uni

Le président de la Zambie, Hakainde Hichilema, a dénoncé ce qu’il considère comme une injustice persistante : l’absence de remboursement des frais de visa en cas de refus par l’Union européenne et le Royaume-Uni. Il appelle ces deux puissances à revoir leur politique en la matière. Cette déclaration, rendue publique le vendredi 23 mai 2025, intervient dans un contexte de mécontentement croissant lié au coût élevé des démarches de visa, notamment pour les Zambiens désireux de se rendre en Europe pour des raisons professionnelles, académiques ou touristiques.

Selon le chef de l’État, il est inadmissible que ses concitoyens perdent des sommes importantes sans aucun recours, surtout lorsque les motifs de refus sont flous ou peu justifiés. Il plaide pour une réforme du système afin qu’un mécanisme de remboursement soit instauré pour les demandes non acceptées. « Nos citoyens ne devraient pas payer aussi cher pour, au final, essuyer un refus sans explication suffisante. C’est inacceptable », a-t-il déclaré, appelant à plus de transparence et d’équité.

Cette sortie du président Hichilema alimente le débat sur les pratiques des systèmes de visa à l’échelle mondiale. Le Royaume-Uni dispose de certaines règles concernant les remboursements pour des cas bien spécifiques, mais la majorité des refus de visas standards n’y sont pas éligibles. Quant à l’Union européenne, elle ne s’est pas encore prononcée officiellement.

Si certains saluent cette prise de position courageuse comme un pas vers un système plus juste, d’autres doutent de la faisabilité d’un tel changement, notamment en ce qui concerne l’application uniforme de remboursements par des gouvernements étrangers.

Pour l’heure, les autorités zambiennes n’ont pas précisé les moyens qu’elles comptent utiliser pour faire avancer cette revendication. Néanmoins, cette interpellation présidentielle met en lumière une problématique largement partagée par de nombreux voyageurs issus de pays en développement.

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