Réunis à Bamako au lendemain des premières discussions officielles avec la Cédéao, les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES) ont été reçus par le président malien Assimi Goïta, président en exercice de l’AES. Objectif : harmoniser la stratégie commune pour la suite du dialogue.
La délégation, conduite par le Malien Abdoulaye Diop, comprenait ses homologues burkinabè et nigérien, ainsi que des diplomates de la région. Ensemble, ils ont fait le point avec le président Goïta sur les conclusions de la rencontre du 22 mai, qui a défini le cadre des futures négociations avec la Cédéao.
Les trois pays sahéliens Mali, Burkina Faso et Niger ont rejeté toute reprise des discussions de manière séparée. Ils affirment vouloir poursuivre les pourparlers dans une approche collective, structurée autour d’enjeux politiques, diplomatiques, juridiques, sécuritaires et de développement. « Il est essentiel d’avancer en tant qu’entités régionales égales », a souligné le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré. Le général Goïta a, de son côté, donné ses orientations pour la suite, dans un contexte marqué par le retrait officiel de l’AES de la Cédéao.