République de Congo : Firmin Édouard Matoko entre dans la course pour diriger l’UNESCO

La République du Congo mise sur Firmin Édouard Matoko pour prendre les rênes de l’UNESCO. Ce diplomate chevronné, aujourd’hui sous-directeur général chargé de la Priorité Afrique et des Relations extérieures, brigue le poste de directeur général à l’issue du mandat d’Audrey Azoulay. Sa candidature a été officiellement soumise en vue de l’élection qui se tiendra en novembre à Samarkand, en Ouzbékistan, lors de la 44e session de la Conférence générale.

À 69 ans, Matoko fait face à deux autres prétendants : l’Égyptien Khaled Ahmed El-Enany Ali Ezz et la Mexicaine Gabriela Lian Ramos Patino. Fort de plus de trois décennies au service de l’UNESCO, le diplomate congolais affiche une ambition claire : renforcer la mission universelle de l’institution dans un monde en mutation, notamment face aux défis soulevés par l’intelligence artificielle.

Polyglotte, fin connaisseur de l’architecture interne de l’UNESCO, Matoko a dirigé de nombreux programmes et missions à travers le monde, œuvrant pour la protection du patrimoine culturel immatériel et le développement de l’éducation. Son parcours, ponctué de publications sur les enjeux internationaux, témoigne d’un engagement profond envers les idéaux de paix, de diversité et de dialogue.

Soutenant une vision inclusive de l’action de l’UNESCO, il plaide pour une gouvernance renouvelée fondée sur trois axes majeurs : le respect de l’acte constitutif de l’Organisation, le bon fonctionnement de ses organes directeurs, et une meilleure interaction entre le Secrétariat et ses partenaires. Selon lui, ces éléments sont indispensables pour renforcer la légitimité et l’efficacité de l’UNESCO dans le contexte actuel.

« Il nous faut réaffirmer la vocation de l’UNESCO à défendre les biens communs mondiaux que sont l’éducation, la culture, la science et l’information », a-t-il déclaré. Pour Matoko, ces piliers sont essentiels pour préserver la paix et construire un avenir durable. Il s’inscrit dans la continuité des valeurs fondatrices de l’institution, tout en prônant une adaptation aux réalités contemporaines.

Portant un message d’unité, le candidat congolais appelle à dépasser les divisions culturelles, politiques et sociales : « Les barrières qui séparent les peuples peuvent être abolies dans les esprits, et l’UNESCO détient les outils pour y parvenir. » Dans cette campagne internationale, Firmin Édouard Matoko se présente comme un homme de continuité et de renouveau, désireux de rendre l’UNESCO plus inclusive, plus réactive et plus proche des aspirations universelles.

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