Le processus de mise en place de la Commission anti-corruption franchit une étape décisive en Gambie. Le ministère de la Justice a annoncé, mercredi soir, la transmission au Cabinet d’une liste de huit candidats retenus pour la sélection finale. Cette avancée intervient dans le cadre de l’application de la loi de 2023 sur la lutte contre la corruption. Un comité indépendant, regroupant des représentants de l’État et de la société civile, a été chargé de présélectionner les profils sur des bases strictes.
L’appel à candidatures, lancé en février dernier, avait suscité 52 dossiers. Après une première sélection de 29 candidats, seuls huit ont été jugés aptes à intégrer la nouvelle institution. Le ministère souligne leur solide expertise en droit, en finances publiques et en gouvernance, ainsi qu’un souci d’équilibre en matière de genre.
Le document précise que les nominations officielles seront effectuées par le président de la République, en concertation avec l’Assemblée nationale. Le ministère appelle par ailleurs les citoyens à soutenir les efforts entrepris pour renforcer la transparence et l’intégrité dans les affaires publiques.
Les autorités affirment que cette Commission jouera un rôle central dans la lutte contre la corruption, priorité réaffirmée du gouvernement.