Depuis le début du conflit à Gaza en octobre 2023, plus de 28 000 femmes et jeunes filles ont perdu la vie, selon un communiqué publié mardi 20 mai par ONU Femmes. Ce chiffre représente en moyenne une victime féminine chaque heure dans les frappes menées par les forces israéliennes. Parmi ces victimes, des milliers étaient mères, laissant derrière elles des enfants orphelins et des familles brisées. ONU Femmes souligne l’ampleur dramatique des pertes humaines, qui détruisent non seulement des vies, mais aussi des communautés entières.
La situation s’est encore aggravée après l’effondrement du cessez-le-feu en mars et près de neuf semaines de blocus continu de l’aide humanitaire. La population de Gaza fait face à une pénurie critique de nourriture et de biens essentiels, exposant chaque femme et jeune fille à un risque croissant de famine.
Face à ce contexte, les taux de mortalité maternelle augmentent, et les mécanismes de protection sont gravement insuffisants. Malgré les efforts d’ONU Femmes et des organisations locales pour fournir des services d’urgence, l’ampleur des besoins dépasse largement les ressources disponibles.
L’organisation appelle à un cessez-le-feu immédiat, au rétablissement sans entrave de l’accès humanitaire, ainsi qu’à la libération de tous les otages et détenus arbitraires. Sans une hausse rapide et significative de l’aide, de nombreuses vies sont menacées, avertit-elle.
