En République démocratique du Congo, au moins 30 civils ont été tués en une semaine dans le territoire de Lubero, dans l’est du pays. Ces attaques meurtrières sont attribuées aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF). Les violences ont ciblé six villages du secteur de Bapere, dans la province du Nord-Kivu. Selon Radio Okapi, qui cite la société civile locale, ces attaques ont également causé d’importants dégâts matériels. Plusieurs maisons ont été incendiées, forçant des familles entières à fuir.
Face à cette nouvelle vague de violences, de nombreux habitants ont quitté leurs foyers pour se réfugier dans des zones qu’ils estiment plus sûres. Le 14 mai, une délégation des Forces armées de la RDC (FARDC) s’est entretenue avec les populations locales. L’armée a assuré qu’elle prendrait toutes les dispositions nécessaires pour rétablir la sécurité et protéger les civils.
Ces attaques relancent les inquiétudes sur la capacité de l’État congolais à contenir les groupes armés qui sévissent dans la région depuis plusieurs années, en dépit des efforts militaires et diplomatiques en cours.