Trente jours de suspension ! Telle est la sanction infligée au responsable du service des permis de conduire à l’Agence nationale des Transports terrestres (ANaTT) du Bénin, pour une faute jugée lourde. L’administration n’a pas détaillé les faits reprochés, mais le timing soulève des interrogations. Selon Le Potentiel, cette mise à l’écart intervient peu après l’éclatement d’un scandale autour de l’auto-école Persévérant Plus.
En avril 2025, comme l’étale le média, deux candidats liés à cette auto-école avaient été validés à l’examen du permis de conduire à Lokossa, alors qu’ils n’y avaient jamais mis les pieds. Une fraude qui avait conduit l’ANaTT à retirer immédiatement la licence de l’établissement, dénonçant une atteinte grave aux principes de probité et de transparence administrative.
La proximité des deux décisions laisse penser à un lien direct. Dans un service aussi sensible que celui des permis, toute faille peut avoir des conséquences lourdes. Et lorsque l’irrégularité prend cette ampleur, la frontière entre faute administrative et infraction pénale devient mince.
L’affaire pourrait donc connaître un nouveau tournant si la Criet décidait de se saisir du dossier. À mesure que l’enquête progresse, d’autres responsabilités pourraient émerger.
Le dossier reste ouvert. Il faudra désormais observer si cette suspension n’est que la première pièce d’un engrenage plus vaste…