Antalya : le ministre Barrot exige un cessez-le-feu immédiat à Istanbul et menace Moscou de nouvelles sanctions

Présent à Antalya pour la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN, le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a appelé à un cessez-le-feu « immédiat et inconditionnel » dans le cadre des négociations de paix entre l’Ukraine et la Russie qui se tiennent actuellement à Istanbul. « Nous sommes en Türkiye, nous sommes du côté de l’Ukraine. Le message est clair : cessez-le-feu immédiat et inconditionnel. Si la Russie continue, elle choisira l’isolement et les sanctions », a déclaré Barrot dans un message posté sur X.

Le ministre français a exprimé l’espoir que les discussions techniques entre les délégations russes et ukrainiennes, attendues en Türkiye, puissent ouvrir la voie à des pourparlers de fond. Il a toutefois averti que Moscou risquait de lourdes sanctions économiques, notamment dans les secteurs énergétique et financier, si elle persistait dans l’agression. Barrot a rappelé les erreurs des négociations de 2022 à Istanbul, qu’il qualifie de « trois pièges » à éviter : entamer des discussions sans cessez-le-feu préalable, exiger le désarmement de l’Ukraine, et lever les sanctions trop tôt. « Nous n’allons pas répéter ces erreurs », a-t-il insisté.

Selon lui, l’objectif est clair : faire pression sur Vladimir Poutine pour qu’il mette fin à la guerre, tout en maintenant un front diplomatique et économique uni au sein de l’OTAN et de ses alliés. Alors que les négociations reprennent à Istanbul, la communauté internationale reste suspendue aux gestes de Moscou. La position française, elle, est sans ambiguïté : pas de compromis sur la paix sans arrêt immédiat des hostilités.

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