Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a proposé une rencontre en personne avec Vladimir Poutine à Istanbul, pour discuter de la situation en Ukraine. Cette invitation fait suite à l’appel de Poutine pour des négociations directes entre Moscou et Kyiv. Zelensky a exprimé sa volonté d’obtenir un cessez-le-feu immédiat, soulignant que cela constituerait une base essentielle pour entamer des pourparlers. Sur ses réseaux sociaux, il a précisé qu’il attendrait Poutine jeudi à Istanbul, à condition que la Russie accepte une trêve préalable. Cette proposition n’a pas encore reçu de réponse de la part du Kremlin.
Le président français, Emmanuel Macron, a ajouté que la rencontre ne pourrait avoir lieu que si un cessez-le-feu était instauré avant, insistant sur la nécessité d’une pause dans les hostilités pour ouvrir la voie à la diplomatie. Poutine, pour sa part, avait suggéré dans la nuit de samedi à dimanche que des négociations directes, sans conditions préalables, se tiennent dès jeudi à Istanbul, bien que la question d’une trêve reste à débattre lors des discussions.
Donald Trump, de son côté, a exhorté à ce que les négociations commencent sans délai, estimant qu’il était crucial pour l’Ukraine d’accepter cette proposition pour vérifier la possibilité d’un accord de paix. Il a également souligné que si un tel accord échouait, cela permettrait aux alliés de l’Ukraine, notamment les États-Unis et les pays européens, d’adopter des mesures en conséquence, y compris des sanctions.
Pendant ce temps, les frappes aériennes russes ont continué. L’Ukraine a rapporté des attaques par drones juste après la fin d’une trêve de trois jours, ce qui a exacerbé les tensions. Le président ukrainien a interprété les discussions sur une pause des combats comme un signe positif, un rare indicateur d’une possible volonté de la Russie de mettre fin au conflit.
En parallèle, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a offert d’accueillir les négociations, soulignant qu’il pourrait s’agir d’un « tournant historique » pour parvenir à une solution durable. Depuis le début du conflit, la Russie a rejeté plusieurs propositions de cessez-le-feu de la part de l’Ukraine, estimant que ces pauses permettraient à l’armée ukrainienne de se regrouper et de se réarmer avec l’aide occidentale.
Le Kremlin justifie son intervention en Ukraine par la menace perçue que représente l’intégration de l’Ukraine à l’OTAN, une alliance militaire que la Russie considère comme une menace pour sa sécurité. La communauté internationale continue de suivre de près ces développements, avec des appels croissants pour un cessez-le-feu immédiat et un dialogue constructif entre les deux nations.