Le Hamas a réaffirmé, ce mercredi sept mai, sa position en faveur d’un « accord global et complet » pour mettre fin à la guerre à Gaza, rejetant toute tentative d’imposer un accord partiel. Cette déclaration intervient alors que les négociations pour une trêve semblent dans l’impasse, notamment après l’annonce par Israël d’un plan de « conquête » de Gaza, prévoyant le déplacement de sa population.
La situation humanitaire dans la bande de Gaza continue de se détériorer. Depuis le 18 mars, l’armée israélienne a repris son offensive, entraînant la mort d’au moins 52 653 personnes, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. Le blocus imposé par Israël depuis le 2 mars a également empêché l’entrée de l’aide humanitaire, exacerbant les pénuries de nourriture, d’eau et de médicaments.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, affirme que l’objectif est de détruire le Hamas et de libérer les otages enlevés le 7 octobre 2023. Cependant, le Hamas insiste sur le fait que toute libération d’otages doit s’inscrire dans le cadre d’un cessez-le-feu permanent et du retrait des forces israéliennes de Gaza.(latribune)
Par ailleurs, la communauté internationale exprime son inquiétude face à l’escalade du conflit. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a qualifié le plan israélien de « conquête » de Gaza d’« inacceptable » et a souligné la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et d’un accès humanitaire sans entrave.(theguardian.com)
Alors que le président américain Donald Trump prévoit une visite au Moyen-Orient du 13 au 16 mai, les perspectives d’une résolution du conflit restent incertaines. Le Hamas se dit ouvert à une trêve de cinq à sept ans, à condition que certaines conditions soient remplies, notamment la fin des hostilités et le retrait israélien de Gaza.(theguardian.com)